Les embryons estimés comme ayant les meilleures capacités de développement à l’aide de critères morphologiques (évaluation du nombre de cellules par exemple) sont déposés au 2ième, 3ième ou 5ième jour dans l’utérus à l’aide d’un cathéter souple sous contrôle échographique. Lors de ce transfert embryonnaire, le plus souvent un ou deux embryons sont déposés. Le nombre d’embryons transférés est décidé en concertation avec le couple par le Gynécologue et le Biologiste, en fonction de la probabilité de grossesse et du risque estimé de grossesse multiple que présente le couple.
En pratique: le couple (le conjoint doit obligatoirement être présent) se présente le jour du transfert embryonnaire en fin de matinée, au secrétariat du laboratoire de Biologie de la Reproduction pour rencontrer un Biologiste qui donnera les résultats de la tentative. Le transfert sera réalisé de préférence par le Gynécologue qui a pris en charge le couple en présence d’une sage-femme qui tiendra la sonde d’échographie transabdominale permettant l’échoguidage du cathéter de transfert embryonnaire. Cet acte est indolore et ne nécessite aucune anesthésie. La visualisation du passage du col de l’utérus et du dépôt du (des) embryon(s) à quelques millimètres du fond de la cavité de l’utérus nécessite toutefois que la vessie soit pleine au moment du transfert embryonnaire. Un comprimé de progestérone sera déposé au fond du vagin au moment du transfert (la patiente doit penser à apporter la boite de comprimés).
A chaque étape une vérification de l’identité du couple sera réalisée à l’aide des cartes d’identité ou passeports.
Après avoir vider la vessie (5 à 10 minutes après le transfert) et un repos allongé d’une vingtaines de minutes, le couple pourra rentrer à son domicile.
Le traitement hormonal par progestérone intra vaginale débute le lendemain de la ponction (prescription le jour de la ponction) sera poursuivit jusqu’au test de grossesse.
Un test de grossesse sera en effet réalisé par un dosage de l’hormone de grossesse (bhCG) sur une prise de sang (non à jeun dans le laboratoire au choix de la patiente) 14 jours après le transfert.
Il est important de réaliser ce test et de poursuivre le traitement hormonal (et éventuellement aspirine), même si des « règles » surviennent. Ces saignements ne sont pas forcément le signe d’un échec d’implantation de l’embryon. Il est également indispensable de nous communiquer le jour même le résultat de ce test sanguin en téléphonant au secrétariat du centre (03 80 29 51 01).
Le dosage de ßHCG sera renouvelé trois fois en cas de positivité et sera suivi d’une première échographie à réaliser 2 à 3 semaines après le transfert.
Une première prise de sang sera demandée en absence d’immunisation contre la toxoplasmose (puis tous les mois) et/ou en cas de facteurs de risque de diabète gestationnel pour vérifier la glycémie à jeun.
Si le résultat est négatif, le couple a la possibilité de demander un entretien téléphonique avec le gynécologue en charge de leur dossier. Rapidement en réunion multidisciplinaire, leur dossier sera revu et discuté. Le couple recevra ensuite un courrier lui indiquant les modalités du prochain cycle :
- si des embryons ont été congelés, ceux-ci doivent être transférés avant toute nouvelle tentative de FIV/ICSI,
- en l’absence d’embryons congelés, si un nouveau cycle est proposé, trois cycles sans aucune stimulation hormonale sont alors nécessaires avant de débuter un nouveau traitement.